Léopoldine c’est à la fois la naufragée de Villequier, sombre héroïne de l’onde, une pianiste romantique ayant côtoyé Beethoven et Chopin, et une douce comptine d’Ez3kiel aux envolées burtoniennes. Cette triple référence en dit beaucoup sur l’univers faussement sage de la jeune fille en fleur… vénéneuse, comme son chant au calme fluvial, brusquement troublé par des passions océaniques. De murmures en incantations, l’électro-pop romantique et élégante de Léopoldine transporte vers les grandes étendues et les paysages lointains, pour mieux revenir ensuite poser un regard acéré sur la vie, avec ce qu’elle comporte d’espérances, de secrets, de magie et de fantômes.